mercredi 23 janvier 2008

Le président Sarkozy veut taxer Internet

Edition du 14/01/2008 - par Miléna Nemec-Poncik
Lors de sa dernière conférence de presse, datée du 8 janvier dernier, le président de la République Nicolas Sarkozy a évoqué une possible suppression de la publicité sur les chaînes publiques afin de « libérer le service public de critères purement mercantiles » au profit de la qualité. Or la publicité rapporte à ces chaîne 800 M€ chaque année. Pour combler cet énorme manque à gagner (la redevance audiovisuelle ne serait pas suffisante), le président a proposé d'instaurer « une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires des nouveaux moyens de communication comme la téléphonie mobile et l'accès à Internet ainsi qu'une taxe sur les recettes publicitaires accrues des chaînes privées ». Ce projet de loi reste encore très vague, nul ne sait comment cette taxe s'appliquerait, sur quelle base elle serait calculée, ni quelles répercussions elle aurait sur les abonnés.
Pour rappel, un projet de « modernisation de la diffusion audiovisuelle et de la télévision du futur » avait déjà été étudié par l'Assemblée nationale l'année dernière. Ce projet envisageait de taxer les fournisseurs d'accès Internet (jusqu'à 4,5% de leur chiffre d'affaires) pour cofinancer le Cosip (compte de soutien de l'industrie des programmes audiovisuels) . Cette proposition avait été très mal accueillie par les FAI, notamment Free qui craignait que cette mesure ait un impact économique sur les internautes. Le projet avait finalement été abandonné par le Sénat.
Ni Free ni l'AFA (association des fournisseurs d'accès et de services Internet) n'ont souhaité commenter cette annonce, estimant « ne pas connaître les modalités exactes de cette mesure».

mardi 15 janvier 2008

Annuaires : Google pourrait s'emparer de Yell

Le spécialistes anglais des pages jaunes est néanmoins un gros morceau, sa capitalisation atteint 3,2 milliards d'euros.
Encore une fois, la rumeur insistante de rachat de Yell par Google refait surface. Yell est le spécialiste anglais des annuaires professionnels, son chiffre d'affaires a atteint 2 milliards de livres en 2007.
Les deux entreprises se connaissent bien. En 2005, Google et Yell signaient un partenariat qui permettait aux internautes anglais d'utiliser le moteur américain lorsqu'ils effectuent des recherches locales en ligne. Concrètement, le service de localisation de Google est associé aux recherches sur l'annuaire de Yell. Pour ce faire, Google a accès aux deux millions d'adresses professionnelles anglaises de Yell.
Un tel rachat aurait du sens pour Google qui cherche à diversifier ses sources de revenus. Surtout, Yell est un acteur mondial. En 2006, il s'offre TPI, les annuaires de Telefonica qui lui ouvrent les portes de l'Espagne et de l'Amérique Latine. L'éditeur britannique est également premier éditeur indépendant d'annuaires aux États-Unis.
Mais Yell est un gros morceau. Sa capitalisation boursière atteint 3,22 milliards d'euros, son résultat net dépasse les 210 millions de livres en 2007.

Source : silicon.fr

lundi 14 janvier 2008

Google et ses amis, Dmoz et Wikipedia

Pour faire suite à la chronique du mois précédent et revenir sur l'importance du contenu éditorial au niveau de votre site, voici un nouvel argument donné indirectement par Google lui-même. Depuis son lancement, Google se base sur l'annuaire Open Directory (Dmoz). Il a même, pendant de longues années, proposé une version de cet annuaire à sa propre sauce, c'est-à-dire avec une présentation personnalisée. Aujourd'hui, Google a coupé tous les ponts avec Dmoz... En effet, c'est un annuaire et comme tous les annuaires, c'est un intermédiaire inutile entre les internautes recherchant des informations et Google, fournisseur de liens vers les sites d'information. Par contre, aujourd'hui, il y a un autre site qui est bien mis en avant sur Google, c'est.... vous ne voyez pas qui cela peut être ? et bien, c'est Wikipedia. En effet, quelle que soit votre recherche, Wikipedia se retrouve en première position (ou si c'est une requête très concurrentielle, dans les premières positions). Ces premières places ressemblent beaucoup à celles qu'occupaient certains annuaires dans les résultats de Google jusque mi-2007. La seule différence, et elle est de taille, c'est qu'un annuaire n'apporte rien pour l'internaute au niveau information sauf des liens vers d'autres sites, alors que Wikipedia est lui une encyclopédie en ligne et toutes les pages présentes sur Google sont des pages riches d'informations. Après, comment Wikipedia gère son business est une autre histoire et ne m'intèresse pas du tout... tout au moins ici. Google est conscient de la valeur ajoutée de Wikipedia et, de la même manière qu'il s'est appuyé en son temps sur Dmoz, aujourd'hui, il s'appuie sur Wikipedia. Mais, combien de temps cela va-t-il durer ? En effet, Google est en train de lancer une plateforme Google Knol (Knol pour "knowledge" qui veut dire "connaissance" en anglais) qui a pour objectif de remplacer Wikipedia... et ainsi, permettre d'éjecter Wikipedia des premières positions occupées sur les pages de résultats de Google. D'ailleurs, il est à noter qu'ils n'en sont pas dupes chez Wikipedia et qu'ils sont bien conscients que 80% (chiffre fantaisiste avancé par moi-même mais qui ne doit pas être loin de la vérité) de leur trafic vient de Google... ils sont donc en train de préparer la relève en créant eux-mêmes leur propre moteur de recherche. Maintenant, est-ce que Google va arriver à faire aussi bien que Wikipedia et Wikipedia à remplacer Google... ce sont les surprises des années 2008-2009. Je vous souhaite à toutes et tous une Bonne Année 2008.

Source : Moteurzine

mercredi 2 janvier 2008

Architecture Active Directory

Architecture Active Directory
Résumé Introduction
Avantages offerts par Active Directory
Service d'annuaire Active Directory
Intégration de DNS dans Active Directory
DNS et Internet
Intégration des espaces de noms DNS et Active Directory
Active Directory et l'espace de noms DNS global
Enregistrements de ressources SRV et mises à jour dynamiques
Création de contrôleurs de domaine à l'aide de Active Directory
Catalogue global Rôles de maître d'opérations

voir : Microsoft

Le ciblage comportemental

Réseaux sociaux et publicité par Ciblage Comportemental

Facebook a défrayé la chronique dernièrement en annonçant la commercialisation du profil de ses membres à des annonceurs via « Beacon », sa solution de publicité par ciblage comportemental. De belles rumeurs couraient depuis août dernier, mais l’annonce officielle est intervenue fin octobre. Simultanément, Microsoft annonçait devenir la régie publicitaire exclusive de Facebook, en échange d’une prise de participation à son capital, permettant de valoriser Facebook à plus de 15 milliards de dollars.

Myspace n’a mis que dix jours à réagir en annonçant à son tour sa solution de ciblage comportemental qui porte le nom de « HyperTargeting ». Certes, compte tenu de son lancement rapide, les fonctionnalités de la version 1 sont limitées. Cependant, les annonceurs en test ont vu une amélioration des performances de leur publicité de plus de 300%.

Dix jours plus tard, Google annonçait son concept « Open Social ». Une partie des standards définis dans ce concept concerne la publicité. Dix jours plus tard, le réseau social Xing annonçait l’arrivée imminente de sa solution publicitaire. Cela bouge vite dans l’univers des réseaux sociaux et de la publicité, le nerf de guerre, l’unique moyen pour eux de faire du chiffre d’affaires.

Dans l’absolu, le système initial de Facebook permettait a un candidat conservateur aux élections présidentielles américaines, d’envoyer un message publicitaire spécifique aux membres de Facebook ayant déclaré être démocrates, homosexuels et d’origine ethnique latino-américaine... Un message publicitaire différent pouvait être envoyé aux membres de Facebook ayant plus de deux enfants, passionnés de sport et d’économie. Le top du top en matière de ciblage publicitaire, surtout juste avant les campagnes électorales aux USA.

Mais, en Europe, les lois sont différentes et les notions de respect de la vie privée plus sensibles, surtout quand on parle politique, préférence sexuelle ou origine raciale. D’où la levée de boucliers obligeant le fondateur de Facebook à des excuses publiques et à apporter des modifications à sa solution.

Pour l’expert en ciblage comportemental, le problème de ces réseaux sociaux est que leur ciblage n’est basé que sur des données déclaratives. Or l’objet même de ces réseaux sociaux est de donner à leurs membres l’occasion de s’amuser et de délirer. Alors les informations déclarées par les membres sont-elles vraies?

Pour rester dans du classique, vous pensez que les femmes déclarent leur âge réel? Des hommes ne s’amuseraient-ils pas à se faire passer pour des femmes dans ces réseaux sociaux? Un étudiant qui aura déclaré gagner plus de $100000 par an pour rigoler et épater les copines recevra-t-il des publicités pour des vols en première classe et des hôtels 5 étoiles alors que pour ses congés il prend un billet jeune SNCF et fait du camping.

L’annonceur verra-t-il un retour sur investissement de sa campagne publicitaire? Son image sera-t-elle brouillée face à ce public non intéressé?

Le vrai ciblage comportemental doit mixer les méthodologies de profiling des internautes. Les données déclaratives doivent être vérifiées par des données de surf, de search, des clics sur bannières publicitaires, les statistiques d’outils d’analyses d’audience, celles des panels, des questionnaires envoyés aux internautes, .... Le vrai ciblage comportemental se fait avec des algorithmes complexes, pas avec une solution simpliste à base de données déclaratives.

Si vous aussi, vous jouez avec les réseaux sociaux, retrouvez-moi sur Facebook sous mon vrai nom (Alain Sanjaume). Mais je ne vous promets pas que toutes mes données déclarées soient exactes...

source moteurezine

Google et ses amis, Dmoz et Wikipedia

Pour faire suite à la chronique du mois précédent et revenir sur l'importance du contenu éditorial au niveau de votre site, voici un nouvel argument donné indirectement par Google lui-même.

Depuis son lancement, Google se base sur l'annuaire Open Directory (Dmoz). Il a même, pendant de longues années, proposé une version de cet annuaire à sa propre sauce, c'est-à-dire avec une présentation personnalisée. Aujourd'hui, Google a coupé tous les ponts avec Dmoz... En effet, c'est un annuaire et comme tous les annuaires, c'est un intermédiaire inutile entre les internautes recherchant des informations et Google, fournisseur de liens vers les sites d'information.

Par contre, aujourd'hui, il y a un autre site qui est bien mis en avant sur Google, c'est.... vous ne voyez pas qui cela peut être ? et bien, c'est Wikipedia. En effet, quelle que soit votre recherche, Wikipedia se retrouve en première position (ou si c'est une requête très concurrentielle, dans les premières positions). Ces premières places ressemblent beaucoup à celles qu'occupaient certains annuaires dans les résultats de Google jusque mi-2007. La seule différence, et elle est de taille, c'est qu'un annuaire n'apporte rien pour l'internaute au niveau information sauf des liens vers d'autres sites, alors que Wikipedia est lui une encyclopédie en ligne et toutes les pages présentes sur Google sont des pages riches d'informations. Après, comment Wikipedia gère son business est une autre histoire et ne m'intèresse pas du tout... tout au moins ici.

Google est conscient de la valeur ajoutée de Wikipedia et, de la même manière qu'il s'est appuyé en son temps sur Dmoz, aujourd'hui, il s'appuie sur Wikipedia. Mais, combien de temps cela va-t-il durer ? En effet, Google est en train de lancer une plateforme Google Knol (Knol pour "knowledge" qui veut dire "connaissance" en anglais) qui a pour objectif de remplacer Wikipedia... et ainsi, permettre d'éjecter Wikipedia des premières positions occupées sur les pages de résultats de Google.

D'ailleurs, il est à noter qu'ils n'en sont pas dupes chez Wikipedia et qu'ils sont bien conscients que 80% (chiffre fantaisiste avancé par moi-même mais qui ne doit pas être loin de la vérité) de leur trafic vient de Google... ils sont donc en train de préparer la relève en créant eux-mêmes leur propre moteur de recherche.

Maintenant, est-ce que Google va arriver à faire aussi bien que Wikipedia et Wikipedia à remplacer Google... ce sont les surprises des années 2008-2009.

Je vous souhaite à toutes et tous une Bonne Année 2008.

source : moteurzine.